Portrait

Portraits de ceux qui s’engagent : Philippe Hayat, Fondateur de Serena et de 100 000 entrepreneurs

Serial-entrepreneur et convaincu depuis toujours que la transmission et la redistribution sont des valeurs fondamentales, Philippe Hayat témoigne du fait que la bienveillance est le meilleur moteur pour la création et le partage de valeur. C’est ainsi qu’il a pensé son fonds d’investissement puisque Serena reverse systématiquement une partie de son chiffre d’affaires et de son intéressement.

« Entrepreneur depuis toujours », c’est ainsi que se présente Philippe Hayat. Diplômé de l’école Polytechnique et de l’ESSEC, Philippe Hayat a repris ou créé avec succès de multiples entreprisescomme Les bâches de France ou encore Architel (entreprise d’archivage de documents). Persuadé qu’un modèle économique généreux permet aux entreprises d’être plus performantes, il créé, dès 2003, Kangaroo Village dont l’objectif est d’accélérer l’émergence de start-ups dans le domaine de l’Internet et des nouvelles technologies en les accompagnant dans tous les domaines sensibles. Aujourd’hui Philippe Hayat dirige avec Marc Fournier et Xavier Lorphelin le fonds d’investissement Serena qui investit dans des PME innovantes à forte croissance, un fond d’investissement un peu particulier …

Parallèlement à ses activités entrepreneuriales, Philippe Hayat a toujours eu un pied dans l’éducation. Il fonde dans les années 1990 avec son frère Serge, également entrepreneur, la filière « Entrepreneuriat » de l’ESSEC, avant d’ouvrir sur le même modèle celle de Science Po. C’est toujours avec cette ambition de « transmettre la culture et l’envie d’entreprendre aux jeunes » qu’il fonde, en 2007, l’association 100 000 entrepreneurs.  Celle-ci est l’occasion, par l’organisation de témoignages d’entrepreneurs dans les établissements scolaires,notamment dans les zones dites « sensibles », d’exprimer le bonheur d’entreprendre que partagent tous les intervenants. Philippe Hayat et les entrepreneurs qu’il emmène avec lui dans l’aventure témoignent du fait que la bienveillance est le meilleur moteur pour la création et le partage de valeur.

Pour ce serial-entrepreneur, le don est donc depuis toujours la norme. Au-delà de sa volonté viscérale de transmission, Philippe Hayat croit en la valeur de la redistribution. C’est donc tout naturellement qu’il l’a placée au cœur de son fonds d’investissement. Serena Capital reverse ainsi de façon systématique une partie de son chiffre d’affaires et de son intéressement au profit d’associations tournées vers les jeunes en difficultés comme Tout le monde contre le cancer ou Un Enfant par la Main. Ce don est d’autant plus performant qu’il résulte d’une décision collective des équipes, leur permettant d’en faire un projet fédérateur et de décupler leur performance.

Philippe Hayat incarne à lui seul la capacité des entreprises à changer le visage de la société en apportant une réponse concrète aux enjeux sociétaux. « Je suis convaincu qu’un entrepreneur est un passeur d’expérience et d’énergie. C’est un créateur de richesse tant financière que spirituelle » témoigne-t-il. « Je ne peux imaginer une économie qui ne soit autre qu’une économie d’enrichissement mutuel ».

Comme il l’affirme, le Mouvement pour une Economie Bienveillante est une manière de s’accorder sur le rôle social des entrepreneurs, qu’ils soient dans des start-ups ou intra-preneurs. « Depuis toujours les entreprises agissent au cœur de la société : elles redistribuent de la richesse en embauchant, en innovant, en créant de la valeur. Elles n’ont pour ambition que de faire grandir leur équipe et de s’inscrire positivement dans un écosystème. » Le Mouvement pour une Economie Bienveillante lui apparait aujourd’hui indispensable pour que tous les acteurs comprennent qu’il n’y a aucun obstacle à créer une économie bienveillante, hormis notre volonté de construire un futur plus généreux. « A l’avenir, une entreprise ne pourra être que MEB » assure-t-il. « Elle ne pourra plus simplement proposer un salaire à ses collaborateurs. Elle devra proposer une tranche de vie, une expérience qui passe par une volonté de faire le bien autour de soi, de tendre la main, de redistribuer. »

Ainsi, Philippe Hayat a fait du partage, tout au long de sa vie et de ses expériences professionnelles un véritable moteur économique. En donnant de son temps et en actant dès la création de Serena une part de redistribution des ressources économiques créées, il a démontré que la bienveillance était la condition de la réussite.

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2018-10-10T18:39:33+02:00